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Anonyme Européen
7 juillet 2019

Martiens go home

Ce n'est pas une métaphore et s'ils te viennent il est trop tard
Ils sont éloquents et retors comme une démence en costard
Crachant un gros double-zéro depuis leurs plus martiens regards
Ils me font la tête à Toto mais au Toto d'un dépotoir
Je les maudis de haut en bas je les maudis comme personne
Ils ont planté au fond de moi l'astrale honte d’être un homme
Ainsi mon cœur s'époumone
Comme dirait Fredric Brown
« Martiens martiens go home martiens go home ! »

Cette époque voit tout en vert et mon esprit tout en hagard
Ils sont mon manque de lumière ils sont mon manque de fanfare
Si je pouvais les piétiner je le ferais sans plus les voir
Mais ils gouvernent mes deux pieds me font marcher dans le coltar
Je les maudis de haut en bas je les maudis comme personne
Ils ont planté au fond de moi l'astrale honte d’être un homme
Ainsi mon cœur s'époumone
Comme dirait Fredric Brown
« Martiens martiens go home martiens go home ! »

Ils ont jailli chez Devereaux comme une idée surgie du noir
La Terre a saisi de ses mots tous les microbes goguenards
Son hôpital est un cerveau et mes pensées sont des brancards
Mon désespoir ferme un huis-clos mais les martiens sont un milliard
Je les maudis de haut en bas je les maudis comme personne
Ils ont planté au fond de moi l'astrale honte d’être un homme
Ainsi mon cœur s'époumone
Comme dirait Fredric Brown
« Martiens martiens go home martiens go home ! »

Je les exile tous les jours dans un fantasme aérogare
Je les envoie au soleil-four dont les rayons sont revanchards
Puisqu'ils s'invitent à ma table allons pour la soupe au curare
Que soit ma mort ingurgitable et mon ultime échappatoire 
Je les maudis de haut en bas je les maudis comme personne
Ils ont planté au fond de moi l'astrale honte d’être un homme
Ainsi mon cœur s'époumone
Comme dirait Fredric Brown
« Martiens martiens go home martiens go home ! »

Criez sans fin « que Dieu me sauve ! » ou rencontrez votre pétoire
Mangez vos poings cherchez les fauves arrachez Mars à la mémoire
Quelle ironie les feux sont verts et les suicides transitoires
La hantise est un univers l'au-delà grouille de cafards
Je les maudis de haut en bas je les maudis comme personne
Ils ont planté au fond de moi l'astrale honte d’être un homme
Ainsi mon cœur s'époumone
Comme dirait Fredric Brown
« Martiens martiens go home martiens go home ! »

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